- EAN13
- 9782227500518
- Éditeur
- Bayard Adulte
- Date de publication
- 22/11/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Bayard Adulte 21,90
Notre existence n'est elle qu'une petite lumière au coeur de l'obscurité ? Il
ne va pas de soi de penser que l'enfant - et tout être humain donc - vienne du
néant, du rien. Socrate enseigne que la vérité est déjà en lui. Les sages du
Talmud font baigner l'enfant à naître dans la lumière originelle. Pour ces
pensées, pourtant très différentes, l'âme humaine est irréductible à un pur
effet de la matérialité. L'autre pôle de notre finitude - la mort - a bien
davantage été pensée par les philosophes et les théologiens. Vie et mort ne
sont pas deux contraires, mais deux forces, l'une de création et l'autre de
"décréation", elles concernent tous les champs de l'existence. Dans ce texte
de réflexion puissant et lumineux, Catherine Chalier invite à penser la mort
autrement. Pas seulement en constatant les effractions du mal, de la
souffrance ; pas seulement non plus donc en méditant sur notre destinée
ultime, que ce soit avec mélancolie, sagesse, voire espérance, mais plus
simplement, de façon plus grave, en faisant en sorte que la pensée de la mort
insuffle en nous une nouvelle urgence dans notre amour de la vie.
ne va pas de soi de penser que l'enfant - et tout être humain donc - vienne du
néant, du rien. Socrate enseigne que la vérité est déjà en lui. Les sages du
Talmud font baigner l'enfant à naître dans la lumière originelle. Pour ces
pensées, pourtant très différentes, l'âme humaine est irréductible à un pur
effet de la matérialité. L'autre pôle de notre finitude - la mort - a bien
davantage été pensée par les philosophes et les théologiens. Vie et mort ne
sont pas deux contraires, mais deux forces, l'une de création et l'autre de
"décréation", elles concernent tous les champs de l'existence. Dans ce texte
de réflexion puissant et lumineux, Catherine Chalier invite à penser la mort
autrement. Pas seulement en constatant les effractions du mal, de la
souffrance ; pas seulement non plus donc en méditant sur notre destinée
ultime, que ce soit avec mélancolie, sagesse, voire espérance, mais plus
simplement, de façon plus grave, en faisant en sorte que la pensée de la mort
insuffle en nous une nouvelle urgence dans notre amour de la vie.
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