Librairie de Rennes

Le labyrinthe des égarés, L'Occident et ses adversaires
EAN13
9782246830443
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
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Le labyrinthe des égarés

L'Occident et ses adversaires

Grasset

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Une guerre dévastatrice vient d’éclater au cœur de l’Europe, qui ravive les
pires traumatismes du passé ; des menaces de cataclysme nucléaire sont
constamment agitées, alors qu’on les croyait définitivement écartées ; un bras
de fer planétaire se déroule, opposant l’Occident à la Chine et à la Russie…
Il est clair qu’un bouleversement majeur est en train de se produire, qui
affecte déjà notre mode de vie, et qui remet en cause les fondements mêmes de
notre civilisation. Chacun en a conscience, mais personne encore n’a contemplé
cette crise avec la profondeur de champ qu’elle mérite.
Comment en est-on arrivé là ? Amin Maalouf remonte, dans ce livre, aux
origines de ce nouvel affrontement entre l’Occident et ses adversaires, en
retraçant l’itinéraire de quatre grandes nations : d’abord le Japon de l’ère
Meiji, qui fut le premier pays d’Asie à défier la suprématie des nations «
blanches  », et dont la modernisation accélérée fascina l’humanité entière,
notamment les autres pays d’Orient, qui tous rêvèrent de l’imiter ; puis la
Russie soviétique, qui constitua, pendant trois-quarts de siècle, une
formidable menace pour l’Occident, son système et ses valeurs, avant de
s’effondrer ; ensuite la Chine, qui représente en ce vingt-et-unième siècle,
par son développement économique, par son poids démographique et par
l’idéologie de ses dirigeants, le principal défi à la suprématie de l’Occident
; et enfin les Etats-Unis, qui ont tenu tête à chacun des trois « challengers
», et qui sont devenus, au fil des guerres, le chef suprême de l’Occident et
la première superpuissance planétaire.
L’ensemble de ces récits constitue une grande fresque historique qui éclaire,
comme on ne l’avait jamais vu jusqu’ici, les enjeux des conflits en cours, les
motivations des protagonistes, et les étranges paradoxes de notre époque.
En exergue du livre, l’auteur cite cette parole si pertinente de Faulkner : «
Le passé ne meurt jamais. Il ne faut même pas le croire passé. »
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