Librairie de Rennes

La Bibliothèque perdue, Autobiographie d'une culture
EAN13
9782251904092
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Le goût des idées
Langue
français
Langue d'origine
allemand
Fiches UNIMARC
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La Bibliothèque perdue

Autobiographie d'une culture

Les Belles Lettres

Le goût des idées

Indisponible

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Né à Berlin à la fin du XIXe siècle, Walter Mehring a hérité de son père le
respect de la littérature, ainsi que son immense bibliothèque de milliers de
livres. Comme son père, il veut croire que le livre et la lecture sont
essentiels au progrès, à la compréhension mutuelle et au contentement de
l'esprit. Après la Première Guerre mondiale, Mehring devient un acteur de
premier plan de l’avant-garde européenne. Poète et parolier de cabaret, il
créé le mouvement Dada à Berlin. Avec la montée du fascisme, alors que
l’Europe se transforme en une zone de danger pour les artistes et la libre-
pensée, Mehring constate avec effarement que la culture des livres célébrée
dans la bibliothèque de son père est rejetée par les nouveaux maîtres de
l’Allemagne. Bientôt, ses propres livres sont brûlés par les chemises brunes
et Mehring va devenir un « fugitif littéraire ». En exil à Vienne, Mehring
tente de faire sortir clandestinement la bibliothèque de son père. Son sort va
s’avèrer pire que le sien : il parvient à s’enfuir, mais la bibliothèque est
réduite en cendres par les nazis en 1938. Dans La Bibliothèque perdue.
Autobiographie d’une culture, Mehring déballe en pensées ses caisses de
livres, évoque ce que chacun signifiait pour lui et son père. Écrit avec
humour et lucidité, Mehring compare l’humanisme de l’époque de son père avec
le chaos de l’Europe en guerre. La bibliothèque paternelle devient une
métaphore pour enseigner comment l’optimisme et la foi dans le progrès du xixe
siècle ont cédé la place au chaos et aux autodafés du XXe siècle. Proche du
Monde d’hier de Stefan Zweig, La Bibliothèque perdue est un hymne au livre et
à la lecture. Walter Mehring (1896-1981) écrit ses premiers poèmes pour la
prestigieuse revue expressionniste Der Sturm. Après 1918, il se tourne vers le
Kabarett, le journalisme et le théâtre politique. Critique féroce de la
société allemande des années 1920 et du national-socialisme, il est contraint
à l’exil en 1933.
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